Perdre du poids, ce n’est pas seulement une question de calories ! D’autres facteurs moins connus ont une importance primordiale. Il suffit souvent de les identifier et de rectifier le tir pour faire capituler les kilos rebelles.
Raison N° 1 : Une flore intestinale perturbée
De récentes études ont démontré que l’absorption des calories peut être modifiée selon la composition de la flore intestinale. Ainsi, un déséquilibre peut favoriser la prise de poids, sans que l’on mange forcément plus ! On aurait même observé que certaines mauvaises bactéries en excès, de la catégorie des « Gram-», favorisaient la formation de lipopolysaccharides, des substances qui passent dans le sang et provoquent, par un processus inflammatoire, surpoids et diabète.
Notre conseil : Boostez votre flore intestinale en la nourrissant de fructo-oligosaccharides, présents dans les oignons, les artichauts, les endives ou encore les bananes. Ces substances favorisent le développement de bactéries bénéfiques au niveau du côlon, les bifidobactéries, qui luttent à leur tour contre la prolifération des mauvaises…
Raison N°2 : Des nuits blanches… ou trop courtes
Sous l’effet du manque de sommeil, l’estomac sursécrète une hormone, la ghréline, qui déclenche des pulsions alimentaires. Ainsi, toute dette de sommeil peut entraîner une prise de poids à des degrés variables, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Sans oublier que ce manque a également des incidences sur la mémoire, la vigilance, ainsi que sur nos défenses immunitaires, qui deviennent moins performantes contre les virus et les bactéries.
Notre conseil : Bien que le temps de sommeil ait tendance à se réduire (nous dormons 1 à 2 heures de moins par nuit qu’il y’a cent ans), il est impératif de vous ménager des soirées sans sorties, où vous pourrez vous coucher tôt et atteindre ainsi votre quota de sommeil.
Raison N°3 : Trop de stress
Sous l’effet d’une contrariété, nous sommes nombreuses à nous réconforter avec un petit carré de chocolat… Voire avec la tablette entière ! Mais cet aspect « compensatoire » n’est pas seul responsable de la prise de poids. Une étude américaine a démontré que le stress exerçait un effet direct sur l’accumulation des graisses et de la prise de poids. Grand responsable : le NPY, un peptide produit par le cerveau. Sécrété en excès en cas de stress répétés, il stimule la formation du tissu adipeux.
Notre conseil : Dans l’idéal, il faudrait arrêter de stresser. Difficile à réaliser ! En revanche, on peut pratiquer une activité physique, souveraine contre les tensions, ou se détendre grâce à des exercices de respiration, des massages, des bains chauds…
Raison N°4 : Une alimentation riche en mauvais acides gras
Crées lors du procédé de transformation industrielle d’huiles en matières grasses solides, les acides gras « trans » (ceux qui augmentent le mauvais cholestérol et le risque de maladies cardio-vasculaires) se trouvent dans de nombreux produits : viennoiseries, biscuits sucrés et apéritifs, margarines obtenues par hydrogénation, pâtes à tartiner, frites… Leur présence n’est pas obligatoirement mentionnée sur les étiquettes, mais la législation évolue. Et de plus en plus d’industriels commencent à réduire les quantités utilisées.
Notre conseil : Pour les limiter, lisez très attentivement la composition des produits pour maigrir et renoncez à ceux qui mentionnent la présence d’« huile végétale hydrogénée », forcément synonyme d’acides gras « trans ».
Raison N°5 : Des médicaments mal adaptés
Si on sait que globalement des antidépresseurs et, chez certaines femmes, quelques pilules (à base de désogestrel notamment) stimulent l’appétit, on ne sait pas toujours que certaines molécules contenues dans les médicaments peuvent avoir cet effet indésirable, à divers degrés : ceux prescrits contre les allergies (cyproheptadine), les migraines (pizotifène), le diabète (glitazone)…
Notre conseil : Si vous constatez une prise de poids inexpliquée ou si vous avez la moindre question par rapport à un médicament, parlez-en à votre médecin. Dans la plupart des cas, il pourra trouver une solution afin de limiter les effets secondaires